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Présentation de Chérif Habib AÏDARA

Chérif Habibou AÏDARA est né le 05 Mars 1955 dans le village de Darou Hidjiratou, Sous Préfecture de Bonconto, dans le Département de Vélingara, région de Kolda au Sénégal. Issu d’une famille religieuse chérifienne qui fait partie spirituellement de la communauté de Médina Gounass et de Mbour. Sa famille a également des liens familiaux avec celle de Thierno El Hadj Mouhamad Said BA (RTA) et de Thierno Ahmadou Baro (RTA), chefs religieux de cette communauté. Sa mère appartient à la grande famille DIAO du Fouladou. Mais Chérif Habib AÏDARA a aussi des relations affectives avec pratiquement l’ensemble des familles religieuses du Sénégal et de la Sous Région et surtout la Région du Fouta au nord du Sénégal. Très tôt, il s’est attaché de la sympathie de plusieurs jeunes de sa génération dont les activités demeurent liées à l’apprentissage du Saint Coran, à l’Agriculture et à l’Élevage. Ainsi, à 18 ans, il a quitté son village natal pour aller à la découverte du monde.
C’est pourquoi, ses différents voyages le mènent vers des horizons lointains avec des séjours plus ou moins longs. Il a découvert plusieurs pays d’Afrique et d’Europe. Il s’est finalement décidé à s’installer en 1976 en France où, désireux d’optimiser les conditions de son intégration dans la société française, il s’est vite inscrit à l’Alliance française afin d’y suivre des cours d’alphabétisation.
Comprenant l’importance des études, il s’est effectivement engagé dans cette formation en s’inscrivant dans des cours d’enseignement général où il a obtenu son certificat d’études primaires et suivi ses études de la 6e à la 3e au collège Lucie Faure, rue des Pyrénées dans le 20e arrondissement de Paris. Alors qu’il s’était déjà engagé parallèlement dans la vie active et recherchant une autonomie certaine, M. AÏDARA avait déjà intégré plusieurs entreprises, notamment << Spie Batignolle >> pour le compte de la SNCF, << La Seigneurie>> et le consortium américain << Honeywell >>, entre autres.
En 1987, il revient au Sénégal. Ce retour a été un tournant décisif dans cette ambition de réussir une vie décente afin d’apporter un plus à cette communauté. C’est pourquoi il parti en Côte d’Ivoire en 1990 où il s’est installé en créant une entreprise de grossiste en marchandises diverses.
Mais des difficultés de toutes sortes l’obligent à quitter Abidjan en 1994 pour rentrer au pays. En 1995, il retourne en France. Ce nouvel élan, loin de ses terres, le conduit à envisager un tournant important de sa vie professionnelle. Comprenant l’importance du métissage culturel largement manifeste dans la région parisienne, M. AÏDARA a développé des liens très forts avec des amis antillais de la Guadeloupe et de la Martinique. Ainsi, en juillet 1995 il s’est rendu dans ces îles où il a découvert la grande richesse culturelle et artistique de ces régions si proches de sa terre natale. Il a créé une entreprise (GHA), dans le but de rapprocher, par le biais culturel, l’Afrique et les Antilles (Caraïbe).
Grâce à cette nouvelle relation, il a réussi à multiplier des échanges culturels et artistiques entre le Sénégal et la Guadeloupe.




Ainsi, plus d’une quinzaine d’années, il a effectivement organisé un grand nombre de manifestations culturelles il conduit une délégation d’artistes du Sénégal au Festival Des Arts de Guadeloupe en 1996 où il se retrouva avec Miriam Makéba venue représenter l’Afrique du Sud, suivi de l’exposition Expo Atlantic au Casino du Gosier Décembre 1999-Janvier 2000 où il exposa les tableaux de Cheikh Sidiya Keita, Daouda N’Diaye, Sada Alpha Oumar Dia et le grand M’Balo Kébé. Sans oublier sa participation à la grande manifestation du 150e anniversaire de l’abolition de l’esclavage en Guadeloupe en y conduisant beaucoup d’artistes sénégalais composés du balais Sory Camara, du sculpteur El Hadj Mboup et les artistes peintres précités. Mais entre ces grandes manifestations il a toujours poursuivi la promotion des artistes sénégalais de façon permanente. Cela lui a permis de valoriser le travail de ces artistes.
Autodidacte et féru de connaissances, il a su davantage développer son savoir et son savoir-faire, grâce à des lectures d’ouvrages divers, participer à des séminaires sur des thématiques variés, à des débats très riches sur l’Islam. Il poursuit de nombreux voyages dans les Caraïbes.
Malgré ses nombreux déplacements à l’extérieur, il est toujours revenu se ressourcer dans cette belle terre natale, le Sénégal ,plus particulièrement à Darou Hidjiratou où il retrouve régulièrement les profondes racines de son enfance. Il demeure un véritable trait d’union dynamique entre ces populations d’Outre-Atlantique et celles d’Afrique.
Imbu de cette fierté qui caractérise les hommes de sa trempe, M. Habibou AÏDARA est profondément enraciné dans les valeurs qui fondent même l’existence humaine. Ainsi, il a régulièrement apporté sa contribution pour répondre aux préoccupations de ses compatriotes dans plusieurs domaines comme la création d’une entreprise de transport entre 2000 et 2003, construction d’un bâtiment pour le groupement féminin de Darou Hidjiratou dirigé par Djina SABALY, financement d’un champ de maïs pour aider les populations à Haltou Fass, projet qui se poursuit depuis 2005,bref, les actions qu’il mène sont assez nombreuses pour être citées. Il a discrètement apporté un soutien à toutes les populations de cette localité. Ainsi, il a donc beaucoup investi dans le social : contribution financière particulièrement, assistance diverse, etc. Il se bat aussi depuis quelques années pour la préservation de la forêt dans sa région, sujet qui lui tient beaucoup à cœur. Il craint que si rien n’est fait d’ici 5 à 10 ans qu’environ les 70 espèces végétales disparaissent notamment par l’extension non maîtrisée des terres agricoles, les charbonniers et les soi-disant guérisseurs qui déracinent les arbres alors qu’il y a de vrai guérisseurs qui savent utiliser ces espèces sans tuer les arbres.
Convaincu qu’il peut apporter un plus à cette terre du haut du Fouladou, terre de ses oncles maternels notamment à Kandiaye, Koukané, Diaobé et éparpillés un peu partout dans le département de Vélingara et dans la région de Kolda , Habibou AÏDARA compte s’impliquer davantage pour participer à construire son département à tous les niveaux, devant les nouvelles exigences qui pèsent sur ce terroir et sur le Sénégal.

Mamadou Diao, ancien sous-préfet et oncle de Chérif Habib AÏDARA